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Coup de coeur - Page 105

  • CINEMA- La bande annonce de "L'enfer n'est pas loin" est disponible

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    Après une tragédie familiale, Iris et son père Daniel partent s'isoler dans une petite maison au fin fond de la forêt ardennaise. Peu à peu, la tristesse, le deuil et la colère les mèneront vers d'inévitables dérapages…  Voici le pitch de « L’enfer n’est pas loin », un long-métrage écrit, produit et réalisé par le cinéaste thudinien Brandon Gotto, déjà connu pour ses "fan film": "Star Wars", "Batman",...et bientôt "Pirates des Caraïbes" ! 

    Dans la distribution, on retrouve Margaux Colarusso dans le rôle d’Iris et Raytan R.K Rawling dans le rôle de Daniel, le père d'Iris. La musique est signée Ricardo Rodriguez du groupe espagnol Chico Y Altamira. La  bande annonce est à présent disponible ( voir page Facebook).  

    La finition est prévue pour le mois de mars. Ensuite : festivals, recherche de distributeur (Le film a été auto-produit avec 2000€ de budget !).       

    Avant-première prévue pour septembre. Sortie souhaitée pour le mois d'octobre 2020. JCH

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  • LA BOUTEILLERIE- "J'ai tué un homme" jusqu'au 2 février

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                         La comédienne Sarah Anciaux nous fait vivre le quotidien d’une prisonnière

    Dans un quasi monologue, qui fait office de confession, Angèle (Sarah Anciaux) se livre sur ses conditions de détention, mais aussi sur sa jeunesse, ses rêves, ses désillusions,… Jusqu’à faire intervenir « Le Sauveur » dans sa cellule !

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    2 balles tirées sur un homme ont suffi pour faire d’Angèle une meurtrière et la jeter en prison. « Un acte de justice » d’après elle, mais qu’elle paie au prix fort.  Dans  sa vie, celle-ci a collectionné les hommes : Michel,    Bernard, Lambert de Limousin, Léon,… mais un jour, tout a dérapé.         

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    Lequel d’entre eux l’a poussée à passer à l’acte ? La pièce de Staf Knop,  un auteur néerlandophone, est menée comme une authentique intrigue policière, qui amène le spectateur à recomposer les puzzles d’une vie.     

    « Je me suis laissé embarquer par mes sentiments, au point de commettre l’irréparable » poursuit-elle.  Pour tuer le temps, Angèle peint ou écoute de la musique d’opéra. Ces moments lui permettent de « s’évader » un instant.                   

    La détenue regrette amèrement le passé : elle était jeune et belle, et, avec son regard de braise, elle séduisait de beaux garçons… Mais ce temps semble bien révolu à présent.  La voilà maintenant moche et ridée à tel point qu’elle a honte de se regarder dans un miroir. Elle, qui a fréquenté les milieux les plus huppés, se retrouve comme seule et abandonnée, au milieu de « putes et de lesbiennes». Quelle déchéance ! Quelle descente aux enfers !

    des barreaux séparent la scène

    Et si,  dans toute cette détresse, une lueur d’espoir venait éclaircir la noirceur du destin ? La voix d’un « Sauveur » se fait entendre dans sa cellule. Est-ce le Christ en personne ? Mais si c’est le cas, pourquoi autorise-t-il autant de malheurs sur terre ? Pourquoi laisse-t-il des gens riches et beaux vieillir et dépérir ? Entre la prisonnière et le Sauveur s’engage souvent un dialogue de sourds. 

    Dans cette véritable « mise à nu », la comédienne carolo Sarah  Anciaux, qui campe Angèle, est éblouissante. Tellement touchée que les larmes lui montent aux yeux.  Dans le rôle d’Astrid, Kathy De Stercke est  une gardienne de prison pleine d’humanité, qui laisse apparaître aussi ses craquelures. Une pièce vibrante et poignante, parsemée de quelques moments d’humour. Des barreaux séparent la scène du public, de quoi bien se représenter l’univers carcéral et l’isolement dans lequel est confinée la prisonnière. 

    « J’ai tué un homme » par le Théâtre aux Trois Coups, dans une mise en scène de Marie-Françoise Favay,  est à voir jusqu’au 2 février, ve/sa à 20h30 et di à 16h, à la Bouteillerie, bd du Nord à Fontaine l’Evêque. P.A.F. : 11 €. Infos et réservations : 0485/991 530. auxtroiscoups@gmail. com  JEAN-CLAUDE HERIN

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    Les deux comédiennes

  • MUSEE DE LA PHOTO: de nouvelles expos de prestige

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    Le public s’est rendu en très grand nombre, samedi soir, au Musée de la Photographie, pour découvrir un nouveau cycle d’expos. « René Magritte : les images révélées », « Studio Madame » (photos-vidéos avec Laurence Bibot ) et « My America », sans oublier la Galerie du Soir et la Boîte Noire, sont à voir jusqu’au 10 mai.

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    Installé à l’âge de 6 ans à Châtelet avec toute sa famille, le petit René Magritte aurait-il pu deviner, plus tard, qu’il deviendrait l'un des symboles de notre pays, avec son chapeau, sa pipe et ses nuages ? Une fois n’est pas coutume, le  Musée de la Photographie a décidé de mettre en avant non pas le peintre,  mais le photographe, à travers une exposition de prestige intitulée «René Magritte : Les images révélées », laquelle a voyagé dans plusieurs pays avant d’arriver en Belgique ! On y retrouve l’album de famille avec ses photos d’enfance, ses parents, son épouse, ses proches,…

    L’expo est composée de 131 photographies originales, la plupart créées par René Magritte, et d’un chapitre reprenant ses films d’amateur se mettant en scène avec ses complices.

    « Durant toute son existence, René Magritte n’aura eu de cesse de s’interroger sur le rapport au réel. Toutes les photos exposées tracent des liens avec son œuvre, révélant en outre un Magritte intime » précisait Xavier Canonne, directeur du Musée de la Photographie, lors du vernissage.

    Bibot, entre amusement et hommage

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    Laurence Bibot et son public 

    Amélie Nothomb, Barbara, Marguerite Duras, Juliette Gréco, Sœur Sourire, ... mais aussi une directrice d’école, une femme de ménage, à la salle de sport, un travesti,… l’humoriste belge Laurence Bibot adopte, avec un réel plaisir, les mimiques, les tics et les attitudes d’une centaine de personnages féminins connus ou inconnus,  à travers des capsules vidéos qui ont été réalisées de mai à septembre 2017.

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    En Marguerite Duras ! 

    Réservées jusqu’à présent aux réseaux sociaux, ces vidéos sont présentées pour la première fois au Musée de la Photographie.  Lors de l’inauguration, le public s’amusait beaucoup  à les visionner et, pour beaucoup,  à découvrir ces personnages hauts en couleur(s)! « J’adore changer de look, de genre, de tenue vestimentaire,… Soit que je m’amuse, soit que je rends hommage, mais je ne me moque jamais. Déjà toute petite, je me regardais devant la glace. Je faisais rire les copains et les membres de ma famille » signalait Laurence.  Une collection de perruques et de foulards utilisés par Laurence pour ses transformations est d’ailleurs visible à l’entrée  de la salle ! L’expo intitulée « Studio Madame » a été réalisée avec la collaboration et le soutien technique de la Sonuma, les archives audiovisuelles de la RTBF. JEAN-CLAUDE HERIN

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    Les perruques et foulards de Laurence

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    Avec son époux Marka

    Diana Matar revient sur des lieux de violence policière aux USA.

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    Diana Matar

    La lutte contre les violences policières et les discriminations raciales est l'un  des sujets de société les plus brûlants aux États-Unis. Une étude publiée en août 2019 dans l’Express révélait que les hommes noirs ont 2,5 fois plus de risques que les hommes blancs d'être tués par la police aux States. Fin 2015,  Diana Matar s’est lancée dans un projet un peu fou : la recherche aux USA des endroits où la police a tué des civils issus de minorités. Pendant deux ans, la photographe a sillonné les routes américaines pour photographier la plupart des 2 200 sites, où ces meurtres ont eu lieu. «  Je mets l’accent sur l’histoire  des injustices raciales mais aussi sur l’absence d’instruction et de préparation, et l’un des plus bas niveaux de police par habitant au monde » souligne l’artiste. Diana Matar entend livrer bien plus que des statistiques : « Pour moi, chaque image de « My America », où aucun humain n’apparaît pour signifier le vide, représente non seulement un acte de violence mais aussi la perte d’un individu- un individu avec famille. C’est pourquoi je n’ai pas peur d’user d’une certaine beauté en ces descriptions, un concept qui tend à la controverse dans la représentation de la violence.  Pour le Musée de la Photographie à Charleroi, Diana Matar a opéré une sélection de 99 photographies sur un ensemble de 300 images.

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    J.C.HERIN

    A voir également Galerie du Soir : Matthieu Van Assche et la Boite Noire consacrée à Nina Berman et Jon Lowenstein. Toutes les expos sont à voir jusqu’au 10 mai, au Musée de la Photographie, Avenue Paul Pastur 11 à Mont-sur-Marchienne. Tél. 071.43.58.10. E-mail : mpc.info@museephoto.be

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