Sur le thème de la chasse,  les situations rocambolesques s'ajoutent les unes aux autres dans cette comédie jouée par la jeune compagnie Chamarré, les 25 et 27 avril.

Robert et Félix adorent s'adonner à la chasse dans les Ardennes. Mais au Clos des Cerfs, où ils louent une chambre d'hôte, ceux-ci font face à deux femmes appartenant au Front de Libération des Animaux qui se donnent pour mission de contrecarrer les plans des deux chasseurs. Ajoutez-y une garde-forestière méfiante, des Anglaises excentriques et Germaine, la sympathique propriétaire, et vous obtiendrez la pièce « Chasse en enfer », une comédie de Charles Istace, truffée de quiproquos.

« Voici la deuxième pièce de la Cie Chamarré ! Les 5 artistes de l'année passée ont été rejoints par 3 comédiennes de talent ! La troupe s'affirme et prend de l'assurance. Lors d'une trentaine de répétitions, on précise les expressions, on peaufine le jeu et surtout on s'amuse et on rit ! » souligne Pascale Eloy, metteure en scène. Les bénéfices des représentations seront versés à deux associations : Mojoca : mouvement qui travaille avec des jeunes du Guatemala) et Envie, association dont la mission est de réaliser des défis sportifs sur mesure à destination de patients atteints de cancer.

« Chasse en enfer » par la Cie Chamarré, en collaboration avec le Centre Culturel, est à voir le 25 avril à 20h et le 27 avril à 16h à la salle Le Phare, 12, rue des Ecoles à Pont-à-Celles. + 12 ans : 12 euros. - 12 ans : gratuit. Infos et réservations : 0475/53 09 08.

JEAN-CLAUDE HERIN

L'artiste carolo Laura Scandella expose ses toiles aux motifs géométriques colorés au QG des artistes, jusqu'au 24 avril.

Sur une peinture acrylique intitulée « L'Oubli », une tête gigantesque apparaît au sommet d'un tronc d'arbre. Progressivement, les feuilles qui la composent se dispersent au vent. « Voilà comment je représente, de façon surréaliste, une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer » explique Laura Scandella. Si le visiteur observe l'oeuvre de très près, il se rendra vite compte que le motif se compose de centaines de carrés peints, comme s'il s'agissait de pixels, donnant à l'ensemble une impression volontairement floue. Dans une série de trois portraits, un visage passe même du figuratif à l'abstrait. «  C'est comme si celui-ci se déstructurait au fil du temps » explique l'artiste. Si une dimension cosmique, voire métaphysique avec divers motifs géométriques, apparaît dans la plupart de ses oeuvres, l'artiste peint aussi des enfants, des animaux, des scènes de la vie quotidienne,... « Tout m'inspire ! » signale-t-elle. Le tout est toujours très coloré.

Née à Courcelles, et habitant aujourd'hui à Charleroi, Laura Scandella a suivi les cours de peinture à l'Académie des Beaux-Arts de Charleroi. Elle a participé à quelques ateliers de la région et a continué ensuite à peindre en solo. Au concours de peinture organisé par le musée Alexandre Martin de Carnières, elle a reçu le prix de l'originalité en 2017 et le prix du Jury en 2019. L'exposition de Laura Scandella se tient jusqu'au 24 avril, rue de Montigny, 31 à Charleroi au QG des Artistes du mercredi au samedi de 12 h à 18h. Pour tous renseignements : 0479/90 55 71.

JEAN-CLAUDE HERIN