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COURCELLES -Philippe Samain de Courcelles se bat pour la sécurité des cavaliers

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                   Crédit PHOTO: Maria di Biase di Quadri©2008 by Sofam

Avertissant du danger qu’encourent les cavaliers, un panneau de signalisation routière attend toujours sa publication au Moniteur belge…Plus de 50 ans après sa création par Philippe Samain de Courcelles !

Philippe Samain de Courcelles habite toujours la maison dans laquelle il est né. Dès son enfance, il est passionné par les chevaux et se bat depuis plus d’un demi-siècle pour améliorer la sécurité des cavaliers. En 1967, il concevait le panneau, d’abord intitulé provisoirement «A5» jusqu’en 2014, ensuite «A24». Ce signal routier représente un cavalier se dirigeant vers la gauche, provenant du signal C15 dont Philippe avait extrait le cavalier pour le replacer dans le triangle «14a», finalement homologué en 2009 par le Secrétaire d’État Étienne Schouppe. Mais… n’étant pas encore passé au Moniteur belge, ce signal routier n’a aucune valeur légale !

Son combat s’était déjà illustré en 2001. À l’heure de l’ouverture de séance du Conseil communal, un cortège composé d’une septantaine de cavaliers, dont il faisait partie, prenait position pour une rencontre avec le Bourgmestre André Trigaut et tout le Collège communal. L’objectif était de formuler une demande afin de solliciter l’aménagement de promenades équestres sécurisées dans l’entité.

Avec 6 manèges, élevages et centres équestres, totalisant plus de 500 cavaliers, et des terrains aménagés sur le site du terril du Six Périer à Souvret, l’entité de Courcelles, mi-citadine, mi-rurale est devenue l’épicentre d’activités équestres en pleine nature.

Avenir des randonnées compromis

L’urbanisation galopante de Courcelles et la disparition de chemins forestiers et agricoles, à la suite de la création du zoning industriel, à proximité de l’autoroute E 42, ont fortement aggravé cette situation. Lors de randonnées, les chevaux doivent parfois être transférés à bord de véhicules !

Philippe Samain de Courcelles a remporté quelques victoires. Citons un Ravel avec une bande herbeuse ex-centrée, jouxtant la piste asphaltée a été obtenu en 2002. Une première promenade a été ensuite élaborée, testée à pied par le groupe et qu’il a validée à cheval, tant pour l’équitation que l’attelage en avril 2005. Avec le groupe Sentier, la C.C.A.T.M et Caroline Taquin, la réhabilitation du Chemin des Morts en octobre 2011…

En septembre 2018, l’Ecuyer Courcellois, le plus ancien club affilié à la FFE, (Fédération Francophone d’ Équitation) fêtait ses 50 ans d’existence. De nombreuses générations de cavaliers de Courcelles se sont succédé dans ce centre géré par Renaud Dehan.

Philippe Samain de Courcelles publie régulièrement des articles et réalise des clichés d’illustration pour la revue Hippo-News. L’occasion pour Philippe de relancer le combat pour 2019 ! JEAN-CLAUDE HERIN

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