Les Turlupins- photo: J.C.Hérin 

Dimanche dernier, toute la Cité des Macarons était en liesse. Le circuit était un peu plus long cette année. 

JEAN-CLAUDE HERIN

« Sous ce magnifique soleil, le « Bon Dieu » est Beaumontois ! » s'exclamait Bruno Lambert. A l'hôtel de ville, le bourgmestre recevait, en matinée, les 10 sociétés carnavalesques, parmi lesquelles les Turlupins (qui portaient un masque de clown l'après-midi). Tout ce petit monde faisait une joyeuse farandole ! Dans le cortège, qui passait cette année par la rue de la Déportation, on voyait aussi les Archimimes, les Durs à cuire, les Stratos, 25 Gilles et 10 Paysannes, les Cas mais Léon’s, les Arlequins, les Macarons et les New Paysans. Ce qui frappe d'emblée dans ce Carnaval, ce sont les couleurs portées par les diverses sociétés ! Les Conspirateurs étaient aussi de la partie. « Cela fait 19 ans que je fais partie de cette société qui revêt une tenue d'écolier anglais. Une manière de faire la fête pour pas très cher!  Et cette année, j'ai entraîné Emma (18 ans) » lance Léo (22 ans). «  Nous sommes 168. Chaque année, nous augmentons nos effectifs, à tel point qu'il faudra peut-être un jour limiter le nombre! » poursuivait Simon Antoine, membre du Comité. En soirée, le public pouvait assister au traditionnel brûlage de la Sorcière : cette « exécution » se fera sur la Grand-place, suivie par le rondeau final. A noter aussi le raclot, qui verra le brûlage tout aussi traditionnel des bosses, suivi par le feu d’artifice. Une joueuse édition qui a réchauffé les coeurs de tous les Beaumontois(es) ! 

Le bourgmestre Bruno Lambert en grande forme- photo JC Hérin 

Les Conspirateurs

Que serait le Carnaval sans ses gilles et paysannes ? photo: J.C.Hérin 

Les Fontainois ont célébré le Laetare. Sous des températures clémentes, le folklore carnavalesque battait son plein dans la Cité.

JEAN-CLAUDE HERIN 

Benjamin: petit paysan de 6 ans - photo: J.C.Hérin 

Originaire d'Anderlues, Benjamin n'a que 6 ans et c'est déjà la troisième année qu'il participe au laetare dans les « Chapeaux blancs ». Cette société de paysans et de paysannes (qui n'est pas une socitété de gilles) a vu le jour en 2018 et elle compte 62 membres. « C'est un grand jour pour lui ! » s'exclamaient ses parents. Les festivités avaient déjà commencé vendredi. Après la réception des sociétés, dimanche matin, pour la remise des médailles à la salle du Cercle, un cortège s'est formé, l'après-midi,au départ de la place de la Queue, pour se terminer par un rondeau. Ce lundi, les sociétés sortiront à partir de 14h. Le cortège dès 19h30 (rue Delattre, rue Parée, rue Fauconnier, place de la Wallonie) sera suivi du rondeau, du feu d’artifice vers 21h sur la place de la Wallonie, et du brûlage des bosses. Ce mardi 1er avril : raclots et arguèdenne.

Un beau rassemblement. photo: J.C. Hérin 

De gauche à droite: Fabrice Delle Monache, Tiziano Livrizzi, Camille Valentin et Frédéric Hublet - photo: J.C.Hérin

Le 2ème salon des Métiers de la sécurité doublera le nombre de ses exposants, le 12 avril, aux Aumôniers du Travail. Parmi les invités: Anne Gruwez et Noël Collet. 

JEAN-CLAUDE HERIN

A l'heure où le gouvernement belge renforce financièrement ses capacités militaires et sa contribution à la sécurité collective, ce salon est un rendez-vous plus qu'attendu. Avec 300 élèves inscrits dans la section « Assistant(e) aux métiers de la prévention et de la sécurité », le Collège des Aumôniers du Travail se hisse en tête des formations de ce type. « L’engouement est tel que nous devons même limiter le nombre d’étudiants de la 4ème à la 6ème année» signale Fabrice Delle Monache, chef d’atelier.

Certains jeunes comptent se tourner vers la Défense. C’est le cas de Tiziano Livrizzi (20 ans) en 7ème année. « Mon parcours est un peu particulier, car après quelques années dans l’enseignement général, je me suis orienté en comptabilité à l’IND puis en éducation à la Samaritaine, d’où je suis sorti diplômé » explique cet habitant de Gilly. « C’est en me rendant au salon de l’an passé que j’ai voulu suivre cette formation. Le 5 mai, je passerai un test pour entrer en tant que sous-officier dans l’infanterie. Si je suis engagé, je pourrais, au vu des tensions croissantes entre l'Ukraine et la Russie, être déployé en Pologne pour des exercices de prévention militaire. Je suis bien conscient des risques, quitte à y laisser la vie, s'il le faut ". 

diverses démonstrations 

Autre virage à 180° pour Camille Valentin (24 ans). Après des études d'institutrice, cette habitante de Cour-sur-Heure a choisi cette formation dans l'intention d'entrer dans la police. 

Cette année, 70 exposants seront présents au salon, parmi lesquels 13 représentants de la Police locale de Charleroi, la Police Fédérale, le service d'aide aux victimes de Charleroi, la Douane, les pompiers de la Zone Hainaut-Est, les assistants de surveillance pénitentiaire, les Gardiens de la Paix, des entreprises de gardiennage, un serrurier, des installations d'alarme, la Douane,...

Différentes démonstrations et activités seront présentées: le mur d'escalade de la défense, feu de friteuse, désincarcération de voiture, voitures tonneaux, voiture crash-test, démonstrations de la section canine de la police,... La juge d'instruction Anne Gruwez ainsi que NoËl Collet, ancien assistant de Surveillance Pénitentiaire, présenteront leurs livres aux visiteurs. Pour plus d'informations : fabrice.dellemonache@cdat.org. Frédéric Hublet (enseignant): 0495/ 41 64 38.