Le BPS 22 consacre deux expositions d'envergure aux artistes hainuyers Alain Bornain et Eric Fourez. A voir jusqu'au 1e septembre.

« Mes oeuvres ne se livrent pas facilement. Elles entrent en résistance quand on les découvre. Chacune d'elle est l'occasion d'une réflexion sur le temps et l'effacement, mais aussi sur l'identité, la mémoire, la finitude en toute chose, les hasards de l'existence,...» confie Alain Bornain. Professeur à l'Académie de Charleroi depuis 2019, l'artiste marcinellois voit son cheminement artistique de ses 25 dernières années retracé au rez-de-chaussée de la salle Pierre Dupont, à travers 2 nouvelles séries de peintures sous le titre : « Amourable ».

« Les références ou traces que j'utilise, évoquant les sciences, sont fréquentes. Une structure d’une chaîne ADN, des formules mathématiques, un code binaire, des statistiques… sont autant d’emblèmes par lesquelles l’homme occidental accède à la constitution de son être » poursuit-il.

Entretenant un rapport très actuel à l’image, Alain Bornain varie les genres : peintures sur toile, sculptures, objets, installations, dessins, ost-it ou papier à imprimante,... Le visiteur sera surpris par la très grande dimension de ses oeuvres, dont certaines ne se dévoient qu'en prenant beaucoup de recul.

Ainsi, une de ses toiles, qui pourrait apparaître comme abstraite vue de très près, révèle en réalité une multitude de personnes, par un assemblage subtil de taches blanches et noires.

Eric Fourez 

La seconde exposition : «  Sur les traces de la mer du Nord » présente les oeuvres de Eric Fourez. D'abord intéressé par l'hyperréalisme, le plasticien s'en est rapidement distingué en optant pour une peinture monochrome à tonalité bleue, légère et lumineuse, qui lui permet de décliner ses sujets de prédilection que sont les vues de la mer du Nord.

A voir aussi « Merci Facteur » Mail Art #8 de Jef Lambrecht. Les expos se visitent jusqu'au 1er septembre 24, au BPS 22, bd Solvay, 22 à Charleroi, du mardi au dimanche, de 10h à 18h. Prix plein : 6 euros. Tél. 071/ 27 29 71. info@bps22.be bps22.be

Lors du vernissage

Le transat et la mer... 

Samedi dernier, la Confrérie du Doigt d’Alzon a célébré la 6ème JEDAÏ. En milieu d'après-midi, la joyeuse bande montait sur le rond-point de l'Ilot des Sciences !

C'était un combat mené au même titre que la réparation de l'horloge de la librairie Molière ainsi que celle du beffroi de l'hôtel de ville de Charleroi : refaire tourner la flèche de l'Ilot des Sciences à l'arrêt depuis 2005 ! Et la Confrérie du Doigt d'Alzon y est arrivée ! C'est donc pour fêter cette réparation que les zozos ont pris d 'assautle rond-point inauguré en 2002 et qui rend hommage au Carolo Georges Lemaître, le concepteur de la théorie du Big Bang.

Les festivités commençaient aux Templiers, où réside le doigt, avant de faire un tour de ville : Les Filles d’à Côté (pour un flash mob), Chez Dany, Livre ou Verre, Passage de la Bourse, Chez ta Mère, à la rue de la Digue, où les fidèles et la foule en délire sont arrivés encore à pousser le précieux Doigt (qui pèse au moins 80 grammes) en une seule fois ! Puis retour aux Templiers.

Le Doigt escorté

En plus des nombreux groupes de Fidèles qui escortent le Doigt depuis tant d’années, la Confrérie avait le plaisir d’accueillir, cette année, Les Compagnons de Saint-Arnould et leur répertoire de chansons «religieuses», Le Prétexte (Cercle Saint-Charles) avec le Doigt de Saint-Valentin, Les Hirondelles : groupe de danses interculturelles, Les Barjoret(te)s, groupe de marjoret(te)s décalé(e)s, le groupe « Il était un Doigt » qui succède à « Alice au pays des Terrils », les Marquis(e)s qui succèdent aux Steam Punks,...

L’ambiance musicale qui accompagnait l’Escorte était assurée par : The Nessie Pipe Band, un groupe Carolo de cornemuses, la Fanfare Bidon, groupe Carolo de… bidons , la Casa del Djembé,...

Premières unions digitales

Pour la première fois, devant la Chapelle Saint-Fiacre, Don Camillo (Alain) a célébré la Bénédiction du Doigt, unions digitales et jet d'ail ! Marie-Jo et Jonathan, ainsi que David et Isabelle ont pu convoler en justes noces !

Rappelons que ces festivités sont parties d'un délire entre potes autour du doigt d'Alzon, tombée le 30 avril 1978 de la main droite de la statue du Père d'Alzon, érigée dans la cour du Collège Saint-Michel à Gosselies, et retrouvée miraculeusement à la place de la Digue en 2016. Désormais cette parodie de procession rassemble près de 300 personnes.

Le dessinateur Dino Attanasio avait fait le déplacement jusqu'à la Posterie 

Di Sano à droite 

Beaucoup de monde !